Une notion proposee avec Freud
Le moi a ete elabore via Sigmund Freud au cours de sa deuxieme topique (le moi, le ca et le surmoi). Cela le decrit comme une differenciation du ca. C’est l’instance du registre imaginaire par excellence, donc des identifications et du narcissisme. Avant 1920, il semblerait que l’interpretation telle que la commode Freud avec les hysteriques donne des resultats satisfaisants. Pour tenter d’expliquer des phenomenes psychiques, Freud elabore alors ce qu’il a appele la premiere topique (l’inconscient, le preconscient, le conscient) avec les deux principes qui regissent notre vie psychique: Le concept de bonheur et le principe de realite. Cependant, ce decoupage va s’averer inoperant pour expliquer nos nevroses traumatiques, c’est-a-dire, la compulsion de repetition, qu’il aborde dans Au-dela du principe de bonheur (1920). Apres votre post Freud elabore sa deuxieme topique: le ca, le moi et le surmoi. Ce nouveau decoupage ne recouvre pas le premier. Effectivement, le moi englobe le conscient et le preconscient. D’ailleurs, Freud decrit le moi comme en partie inconscient.
La genese du moi
Freud decrit le moi tel une partie du ca qui se serait differenciee sous l’influence de l’univers exterieur. Au ca regne Le concept de plaisir. Or, l’etre humain reste un animal sociable et, s’il souhaite vivre avec ses congeneres, il ne est en mesure de s’installer dans une telle manii?re de nirvana qu’est le principe de bonheur, point de moindre tension, tel il lui est impossible de laisser s’exprimer nos pulsions a l’etat pur. Dans les faits, le monde exterieur impose au petit enfant des interdits qui provoquent le refoulement et la transformation des pulsions pour la recherche de la satisfaction substitutive qui provoquera, a son tour, votre sentiment de deplaisir dans le moi. Ainsi, Le concept de realite a relaye le principe de ravissement. Le moi apparait comme une sorte de tampon entre les conflits et clivages de l’appareil psychique, ainsi qu’il essaie de jouer le role d’une sorte de pare-excitation face a toutes les agressions du monde exterieur. Depuis Jacques Lacan, on peut ajouter que c’est juste parce que l’etre humain reste votre etre traitant que s’instaure le refoulement et avec la meme J’ai division de l’individu. La barre qui vient ainsi le frapper lui interdit l’acces a la verite de son desir.
L’appareil psychique
Selon Freud, Un individu donc reste selon nous 1 ca psychique inconnu et inconscient, a J’ai surface duquel reste pose le moi qui s’est developpe a partir du systeme preconscient tel de son noyau [. ] ; le moi n’enveloppe nullement totalement le ca mais seulement dans les limites ou le preconscient constitue sa surface, donc a minimum pres comme le disque germinatif est installe via l?uf. Le moi n’est jamais clairement separe du ca, il fusionne avec lui dans sa part inferieure. Il ajoute que le moi porte une calotte acoustique, donc l’importance des mots reside non nullement juste vis-i-vis d’une signification, mais pour les restes mnesiques du mot entendu . Freud insiste egalement concernant claque que le moi est avant bien 1 moi-corps: Cela peut etre considere tel une projection mentale en surface du corps et represente la surface de l’appareil mental. paralli?lement i cela, Cela reste important de souligner que le seul acces que l’individu ait a le corps passe via le moi.
Mes fonctions du moi
Freud decrit le moi comme une instance mouvante en perpetuelle reelaboration. Mais il le decrit egalement comme passif et agissant par des forces impossibles a maitriser, se faisant ainsi la dupe du ca. Mes fonctions du moi seront multiples:
- Il est capable d’operer un refoulement.
- C’est le siege des resistances.
- Cela essaye de gerer le rapport principe de plaisir/principe de realite.
- Il participe a Notre censure realisee via le surmoi.
- Cela reste capable de construire des moyens de protection.
- Il est le veritable lieu de passage de la libido.
- Cela reste l’intermediaire de toute sublimation, en transformant la libido d’objet sexuel en libido narcissique.
- Il est le siege des identifications imaginaires.
L’identification et le moi
L’identification est un mecanisme qui tend a rendre le moi propre semblable a l’autre pris tel modele. Lacan, avec le stade du miroir, montre que c’est via une identification que le petit enfant anticipe imaginairement la forme totale de le corps, mettant ainsi en place la premiere ebauche du moi, souche des identifications secondaires. Mais, dans ce temps essentiel, on doit mentionner que l’enfant est porte avec une tante dont le regard le regarde. C’est la bien le champ en narcissisation tel fondatrice de l’image du corps de l’enfant ainsi que son statut narcissique a partir de cela est d’abord amour d’une mere et ordre du regard porte sur l’enfant. Mais, en meme temps, si l’enfant reconnait le image dans le miroir, c’est d’abord comme 1 autre que celui-ci se voit et s’apprehende. Parallelement a la reconnaissance sans dire au miroir, on observe chez le nourrisson enfile en presence tout d’un nouvelle enfant de son age, 1 comportement particulier. Dans les faits, il l’observe curieusement, l’imite, tente de le seduire ou l’agresse. C’est l’enfant qui voit tomber l’autre qui pleure, celui qui bat evoque etre battu, ainsi, plutot qu’un mensonge d’enfant, on reconnait ici le moi, l’instance de l’imaginaire au sens de l’image, le moi une relation duelle, en confusion entre soi et l’autre. Car c’est dans l’autre que l’individu https://datingmentor.org/fr/dil-mil-review/ se vit et se repere. Ainsi, on va pouvoir dire que le moi est l’image du miroir en sa structure inversee. L’individu se confond avec une telle image qui le forme et l’aliene primordialement. Le moi gardera de cette origine le gout concernant le spectacle, la seduction, la parade, mais aussi pour les pulsions sado-masochistes et voyeuristes, destructrices de l’autre dans son essence. C’est l’agressivite constitutive de l’etre humain qui doit gagner sa place sur l’autre et s’imposer a lui sous peine de devenir lui-meme aneanti. Lacan, tel Freud, mettra l’accent sur la multiplicite des identifications et donc des moi. Le moi est fait en serie des identifications qui ont represente pour l’individu un repere essentiel a chaque moment historique de sa propre vie. Mais Lacan insistera davantage dans l’aspect de leurre, de semblant, d’illusion que revet le moi dans une excentricite radicale par rapport a l’individu. Il compare le moi a une superposition des differents manteaux empruntes a ce que celui-ci appelle le bric-a-brac de le magasin d’accessoires. Ainsi, la conscience chez l’homme est une sorte de tension entre le moi aliene de l’individu et une perception qui lui echappe, car du fait que toute perception se fait avec le filtre du fantasme, toute perception objective devient impossible.